Il propose un travail de rêve à 242 000 € par an avec trois mois de vacances, mais personne n’en veut
Imaginez-vous gagner plus de 240 000 € par an (soient 20 000 € par mois), en plus de profiter de trois mois de congés payés et sans travailler en soirée, ni les weekends… c’est le job de rêve ! N’est-ce pas ?
Et pourtant, c’est justement ce que propose un certain Alan Kenny. Ce médecin de 61 ans officie dans une petite ville néo-zélandaise appelée Tokoroa. Et pour l’aider dans son travail au quotidien, il recherche désespérément un nouveau collaborateur, plus exactement un médecin généraliste pour l’assister.
Malheureusement, malgré son offre d’emploi très alléchante, personne ne veut se porter volontaire !
En effet, pour attirer un maximum de candidatures, ce médecin a eu la charmante idée de passer une petite annonce qui ne devrait pourtant pas passer inaperçue : 400 000 dollars néo-zélandais comme salaire annuel, soit plus de 242 000 euros, trois mois de vacances bien mérités, pas de travail en dehors des horaires fixés, ni durant le weekend et évidemment, un environnement agréable dans le calme et la tranquillité absolue d’une petite ville rurale d’à peine 15 000 habitants…
Mais voilà bientôt deux ans qu’il a proposé ce job de rêve que personne n’est venu frapper à sa porte pour répondre à son offre ! Et ce, même si celle-ci permet de profiter du double du salaire moyen d’un médecin généraliste en Nouvelle-Zélande…
« Plus vous avez de patients, plus vous avez de revenus » !
Alan Kenny, lui aussi, n’arrive pas à comprendre comment peut-on refuser une telle proposition. « Je peux vraiment leur offrir un incroyable salaire », explique-t-il au quotidien New Zealand Herald. « L’activité de mon cabinet a explosé l’an dernier et plus vous avez de patients plus vous avez de revenus. Mais j’en suis à un point où ça fait trop à la fin de la journée », se désole ce médecin originaire de la Grande-Bretagne.
Et effectivement, son travail n’est pas de tout repos puisqu’il doit effectuer en moyenne plus de 40 consultations par jour ! À cause de son travail, il a même dû annuler ses dernières vacances… Et même si sa fille Sarah, également docteure, a rejoint son équipe, il devra toujours rechercher un autre collaborateur pour assurer la prise en charge de ces quelques 6 000 patients…
Mais pourquoi personne ne veut de ce job ?
Même si l’offre est très alléchante, il y a tout de même quelques conditions pour pouvoir postuler à cet emploi : parler couramment l’anglais, avoir suivi une formation en médecine… Mais encore, Tokoroa est une petite ville rurale très éloignée et une des moins hospitalières de la Nouvelle-Zélande. En effet, les conditions de vie dans cette région située au nord du pays sont assez rudes, surtout pour quelqu’un habitué aux conforts et au bien-être d’une vie citadine !
« J’adore mon travail, et j’aimerais rester, mais je me tape la tête contre les murs en essayant d’attirer des médecins », explique Alan Kenny.
Des CV venus des quatre coins du monde, mais…
Si au début, cette annonce n’avait attiré personne, sa forte médiatisation a finalement permis à ce médecin de recevoir des centaines et des milliers de candidatures venant des quatre coins du monde tout récemment ! En effet, des gens venant de l’Amérique centrale, de la Pologne, de l’Ukraine, de l’Inde, de la Bosnie, de l’Afrique du Sud, du Canada et de la France ont inondé sa boîte mail et sa boîte aux lettres de dossiers de candidature. Une aubaine pour ce pauvre médecin me diriez-vous ? Que nenni !
Le docteur Alan Kenny a déclaré que 99 % de ces demandes d’emploi ne correspondent pas aux critères qu’il recherche vu que ces candidats n’ont pas suivi des études en médecine, et ne parlent même pas l’anglais !
« Si c’est difficile de trouver un collaborateur, qu’est ce que ce sera quand il s’agira de me trouver un remplaçant ? » Se demande-t-il complètement désemparé !